BAIMBRIDGE : INTERSECTION DELICATE

Étant quotidiennement sur les routes de Guadeloupe, il fut un temps pas si éloigné où j’avais le sentiment de voire un accident/accrochage par jour.
Puis est venu le temps où j’ai rencontré un contrôle routier par jour et de moins en moins d’accidents.
Ces contrôles routiers associés à de réelles sanctions ont enfin permis de mettre la Guadeloupe sur la voie d’une plus grande sécurité routière, même si de gros efforts restent à faire en comparaisons des chiffres des autres départements Français.
Selon la Préfecture, sur les 66 accidents mortels de 2006, 80% sont dus à des fautes de comportement.
Mais sans vouloir les dédouaner de leurs responsabilités, si l’on veut que les usagers de la route Guadeloupéenne se comportent mieux, encore faudrait-il que les services de l’état responsables des structures routières soient plus sérieux dans leur mission.
De nombreuses routes de Guadeloupe sont mal pensées et surtout mal balisées. Comment peut-on espérer un comportement plus rigoureux des usagers lorsqu’on leur donne des messages incomplets, incohérents et contradictoires ?
Un exemple : les feux tricolores qui se situent au niveau du Lycée Baimbridge sont en panne depuis décembre 2006. Il semblerait que cela soit lié à la destruction du boîtier électrique qui les commande. Depuis cette date il y a tous les jours, en particulier aux heures de rentrée/sorties des scolaires, des encombrements à ce niveau. Combien d’accidents matériels/corporels en sont la conséquence ? Combien de temps va t-on encore laisser ces feux en panne ?
Messieurs les (ir)responsables, REVEILLEZ VOUS!